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Prélude sur mon travail /Dauphiné.odt. Travail en cours
Vu le 22/3/2025 et mai 2025
Etienne vient de ce que la famille Turquan fournit depuis longtemps des agents à la Couronne de France à Paris dès 1421. Serait-ce à dire que vous n'avez pas identifié des sources profitables pour votre enquête ?
Réformes monétaires et financières entre Vincennes et le Dauphiné
Né en 1338 au manoir royal de Vincennes, alors paroisse Saint-Pierre et Saint-Paul de Montreuil-sous-Bois , et fils de Jean II prisonnier à Londres après la défaite de Poitiers et de Bonne de Luxembourg , Charles V, fut sacré roi de France le 19 mai1364, aux termes d’une tutelle sous influence de ses oncles . Héritier présomptif de son père prisonnier en Angleterree, il administrait par acquisition depuis 1349 le Dauphiné de Viennois (province de Bourgogne et principauté de l’Empire romain germanique)
Adam de Cambray et le conseil delphinal du Dauphin et roi de France Charles V
Créée spécialement pour l’héritier présomptifs du roi , le Conseil Delphinal, était une cour de justice à vocation judiciaire et militaire à compétences générales, y compris diplomatique, financière et monétaire. L’un des principaux conseillers du roi était le champenois Adam de Cambray ((1380-1456) de Montépreux (Marne), seigneur en partie de Gentilly (Châtelet, 1444, Archambault 763 p. 202) et du bourg fortifié de Goncelin (Isère) jusqu’en 1446.
Puis Adam de Cambray,initialement conseiller-clerc à la Chambre des enquêtes du Parlement de Paris, 1412-1414, sa carrière au service du roi est en progression constante
et il fut successivement Président du Parlement de Paris en 1421, puis Président du Conseil Delphinal en 1428, transféré le au Parlement de Paris. chargé avec Jean de Maulde, conseillers au Parlement, d’enquêter sur les comtés de Valentinois et de Diois (Valence et drôme) et leur rapport avec le duc de Savoie et les héritiers de Louis II de Poitiers.
Sur le plan politique, Adam de Cambray, était un agent d’influence du roi, favorable au clan des Armagnacs et à la maison d’Orléans.Après l’assassinat du prince Louis d’Orléans en 1407 par son cousin le duc de Bourgogne, et s’exila en 1418 à Poitiers.Il en sera récompensé et sera élu Président du Parlement de Paris de 1436 à sa mort en 1457. Il fut inhumé avec son épouse morte le 12 mars 1473 aux Chartreux de Paris.
La postérité d’Adam de Cambray
Fidèle conseiller du roi en matière de gestion et,de réforme poltico-financière du Dauphiné, Adam de Cambray était père de six enfants,,à savoir :
Donation d’Adam de Cambray et de son fils Jérôme chancelier de l’Université de Paris à Guillaume Turquan
dont l’héritier principal d’Ambroise de Cambray (1426-1496) chancelier de l'école cathédrale de Paris et directeur de la chancellerie de l'Université de Paris. Ancien, il avait fait ses études au collège de Navarre à Paris et maître ès arts. Il était l’époux de Charlotte Alexandre ( 1400-1474) qi’il avait épousé vers 1415 et dont ils eurent six enfants
Jérome de Cambray,
dont trois filles : Isabelle de Cambray, épouse de Guillaume Colombel, seigneur de Dammartin et Quelques mois plus tard, le 26 novembre 1412, Adam de Cambray et commence une carrière de parlementaire comme conseiller clerc à la chambre des Enquêtes du Parlement. A ce titre il est l'un des membres de la délégation parlementaire chargée de conseiller le gouvernement lors de la réformation des finances en 1414. Conseiller laïque le 12 novembre 1416, il quitte la capitale lors de la rentrée des Bourguignons dans Paris, pour suivre le dauphin Charles, âgé de 15 ans, exilé à Bourges (juin 1418) où ili se proclame régent du royaume avant d’établir localement la Cour des Comptes puis et le Parlement à Poitiers où il restera 18 ans.Lagny-sur-Marne (77), Catherine de Cambray , épouse de Michel de Lailier seigneur de Bertrand-Fosse, Conseiller au parlement en 1432, mourrut en 1460.
la nation française, l’écolâtre Guillaume Turquan et son frère le moine de Saint-Denis Jean Turquan.
De par ses fonctions au sein de l’Université de Paris Ambroise d Cambray
Auparavant et dès 1412, A partir de 1412,
Le règne de Charles V fut marqué par une série de réformes administratives et militaires qui renforcèrent l'autorité royale et consolidèrent le royaume de France face aux menaces extérieures. En particulier, il s'appuya sur des conseillers sagaces et compétents, tels qu'Adam de Cambray, pour mener à bien ces réformes. Adam de Cambray, originaire de Champagne, joua un rôle crucial dans la gestion du Dauphiné et dans les enquêtes parlementaires, notamment celles concernant les comtés de Valentinois et de Diois. Grâce à leurs efforts, la stabilité et la justice furent établies dans ces provinces, malgré les tensions politiques et les interventions potentielles du duc de Savoie.
En parallèle, la lutte entre les Armagnacs et les Bourguignons secouait la France, une lutte qui conduisit notamment à l'exil forcé d'Adam de Cambray de Paris en 1418. Ce dernier, en dépit de ces troubles, continua de servir avec distinction, notamment en tant que président du Parlement de Paris.
Le réseau familial Ambroise de Cambray
son gendres :Henri II de MARLE, président du Parlement de Toulouse en 1465-1495 ; Michel de LAILLIER ; Guillaume Sauvestre et Guillaume Colombel.
cité président du Parlement de Paris de 1436 à 1456 Il a succédé à Jean de Vailly et continué l'exercice de sa charge à Paris quand le parlement y a été établi. Il est mort 15 mars 1546.
Un des plus fidèles à Charles VII, ses services consistèrent en importantes missions et prêts d'argent.
Né à Montépreux, dans le diocèse de Châlon-sur-Marne, le cursus et la carrière universitaire d'Adam de Cambrai (ou de Cambroy) nous sont moins bien connus que sa vie de parlementaire. Des correspondances suivies avec Gérard Machet (confesseur de Charles VII, évêque de Castres, président de l'Université) montrent qu'il avait été étudiant au collège de Navarre à Paris. Maître ès arts, licencié in utroque jure, il n'a pas été docteur régent en droit Par contre conseiller au Parlement en 1412, adhéta à une date ignorée à l’ordre des Hospitaliers de Jérusalem dont il était discrètement "Procureur de la nation française", l’une de huit langues de l’ordre des Hospitaliers de Jérusalem. Il représenta cette organisation internationale lors la conférence d'Auxerre en août 1412 afin d'instaurer la paix dans le royaume de France. La cérémonie solennelle a lieu le 22 août en présence de Charles d'Orléans (le roi son père étant malade) et Jean sans Peur, mais échoua .
Après avoir assassiné le chancelier Henri de Marle (1373-1418) seigneur de Versigny , le 12 juin 1418, les Bourguignons installent à sa place Eustache de Laistre. En réaction, par lettres patentes du 21 septembre 1418, Charles donne pouvoir à Jean de Vailly, président en parlement, et autres conseillers dont Adam de Cambrai, de tenir "une cour souveraine et chancellerie" en la ville de Poitiers pendant l'absence du chancelier.
Charles, fils du roi et régent du royaume, donne procuration le 19 novembre 1419 à Adam de Cambrai pour négocier l'acquisition des seigneuries de Parthenay et Matheselon. Des lettres du régent Charles, dauphin de France, datées du parlement de Poitiers le 23 septembre 1420, commettent Adam de Cambrai pour faire démolir les forteresses non tenables du Poitou et faire réparer les autres pour pouvoir tenir tête aux attaques des Anglais. Il est récompensé pour ses services la même année en devenant troisième président au Parlement,
A la mort de son père en 1422, le régent Charles se proclame roi de France sous le nom de Charles VII.
« Saisi en 1424 du scandale Craon-Rais-Meschin, Charles VII envoya pour enquêter le président du Parlement de Poitiers, Adam de Cambrai. Quand on se rit d'un évêque et d'un pape, on ne respecte guère un président de parlement. Jean de Craon et Gilles de Rais n'entendent pas être enquêtés comme des bourgeois ou des petits seigneurs. Ils partent, avec des hommes d'armes, au devant d'Adam de Cambrai ; il défont l'escorte, frappent et détroussent le président. Adam de Cambrai rentre à Poitiers, fait son rapport au Roi. Le crime était grand. Attaquer, molester, dépouiller un président de parlement, missionnaire du Roi, c'était, à la lettre un cas pendable. Mais l'autorité royale était alors inexistante en face de si puissants seigneurs. » (Gilles de Rais et son temps, Georges Meunier, 1949)
En 1425, le Roi l'envoya à Saint-Jean-d'Angély demander de l'argent, sous forme d'emprunt, destiné à faire regner la justice et à faire cesser le pillage. Mais le corps de ville répondit qu'il ne pouvait satisfaire cette demande et lui donna une épée comme présent.
Il fut pourvu de la charge de président du conseil delphinal (devenu Parlement du Dauphiné en 1453) à Grenoble le 15 septembre 1428. Il est remplacé par Etienne de Guillon le 16 novembre 1429.
Le 17 juillet 1429, Charles VII est sacré à Reims, aux côtés de Jeanne d'Arc.
Pourvu de la charge de premier président du Parlement de Poitiers en 1434, il fait partie des ambassades françaises envoyées au congrès d'Arras en 1435, et aux conférences de Calais en 1439. Il conserva même ses fonctions lorsque le parlement fut rétabli à Paris, et occupa le lieu et place de Philippe de Morvilliers, le plus cruel tyran que l'homme eut vu à Paris..
Quand Étienne Laisné, seigneur du fief de la Queue à Créteil, rentra, en 1435, avec l'armée royale, dans Paris, libéré de l'occupation anglaise, il eut une désagréable surprise. Sa belle-sœur, Catherine La Guérine, avait vendu son domaine au premier Président du Parlement de Paris, Adam de Cambrai. De longues procédures s'en suivent entre l'ancien et le nouveau propriétaire, au cours desquelles l'un et l'autre allèrent à trépas... Etienne Laisné, qui avait obtenu un arrêt en sa faveur, légua ces biens à l'Hôtel Dieu de Paris. Ils sont aujourd'hui l'hôpitale Henri Mondor de Créteil.
Adam de Cambray est nommé Premier Président du Parlement de Paris en 1436 (Etiennem) et en 1438 les parisiens furent victimes d'une famine et d'une peste affreuses. Le roi se hâta de quitter la ville ; les princes, les seigneurs, les gens de guerre la désertèrent en foule ; et c'est Adam de Cambrai, le prévôt de Paris (Ambroise de Lore) et le président de la Chambre des Comptes (Simon Charles) qui, bravant les dangers de la contagion, prodigèrent les secours et en même temps défendirent contre les incursions des Anglais.
Le 18 juin 1444 des Lettres sont adressées par le Dauphin Louis II (plus tard roi de France Louis XI) aux gouverneur, gens du Conseil et des Comptes et trésorier du Dauphiné, par lesquelles le dauphin maintient en possession de l'office de châtelain de Goncelin maître Adam de Cambrai, son conseiller, premier président au parlement de Paris, en remplacement de Jean de Belléesque, de Voiron, qu'il avait pourvu du même office sur un rapport erronné. Il résignera de l'office de châtelain de Goncelin et de Morestel le 5 novembre 1446.
Il décède le 15 mars 1456 ou le 15 mai 1457. Il est enterré dans l'église du couvent des Chartreux : encastrée dans la muraille, au dessus des stalles, une lame de cuivre où était relatée la fondation faite en 1450, au profit des Chartreux, par Adam de Cambrai de concert avec sa femme ; auprès se trouvait un portrait "au vif" du premier (Topographie historique du vieux Paris, volume 4, Adolphe Berty 1818-1867).
Adam de Cambrai eut 16 enfants, dont Jeanne qui épousa Henri de Marle, premier président au Parlement de Toulouse en 1466.
Inhumé - aux Chartreux, de Vauvert à Paris
Chanoine de
Notes concernant l'union
Union(s) et enfant(s)
Avec Charlotte ALEXANDRE †1473 (Parents : Nicolas ALEXANDRE & Ne N) dont
Jeanne de CAMBRAY †1474 Avec Henri de MARLE †1495
Arthus de CAMBRAY †1478/
Ambroise de CAMBRAY
Référence : RAUNIÉ (E.), Épitaphier du vieux Paris recueil général des inscriptions funéraires, des églises, couvents, collèges, hospices, cimetières et charniers depuis le Moyen Age jusqu'à la fin du XVIIIe siècle, III, Chartreux, Saint-Etienne-du-Mont, Paris, 1901, ép. 1022.
Commentaire : /Il est mort le 15 mars et il est enterré avec son épouse à la Chartreuse de Vauvert "Ibi mag. Adam de Cambray dicitur oriundus de pago de de Montespereur, d. Catalaunen.".
Jean 1er Turquan apparait sur le registre du Châtelet de Paris dans les textes est nommé Lieutenant Criminel du Prévôt de Paris à partir de 1390, sous le règne du jeune roi Charles VI âgé de 12 ans. (1368-1422) époux d'Isabeau de Bavière. Il règne sous la tutelle de ses oncles jusqu'en 1388
( DOUBLON DESSOUS ?
Préambule. La généalogie des Turquan dit de Clignancourt a fait l’objet de plusieurs études , les plus marquantes étant celles d’ Alexandre Tuetey (1842-1918) , historien auteur de “Testaments enregistrés au Parlement de Paris sous le règne de Charles VI” (1880) et “Journal d’un Bourgeois de Paris” (1881). D’hozier 325 manuscrit fr 31206
La jonction entre les genealogies Chevalier Budé et Turquan sera réalisé sous le règne du roi Charles VI, fils de Charles V.
S Le plus ancien Turquan ou patronyme proche fut le prieur de l’abbaye Saint-Pierre d’Ayrault (Deux-Sèvres) nommé G(guillaume ou Guillem). de Turcham seigneur du village en 1215 , dans l’aire d’influence de l’abbaye de Frontevraud, nécropole dynastique des Plantagenets.
Réformes et conseillers royaux:les Marmoussets En 1388, le roi Charles V le sage s’affranchit de la tutelle de ses trois oncles les ducs de Bourgogne, d'Anjou, de Berry et Louis II de Bourbon, reprend les conseillers de son père les Marmoussets (composés du futur connétable Olivier Olivier de Clisson époux de Jeanne de Belleville-sur Vie (Vendée), Bureau de la Rivière ) et profite d’une trêve de trois ans avec ls Anglais qui occupent une partie du royaume pour lancer un ensemble d’édifices destinés à compléter les anciennes églises (( Saint-Germain-l’Auxerrois, Saint-Martin-des-Champs, l’église de Saint-Laurent, Saint-Bon, Saint-Merry, Saint-Gervais). Ces nouvelles constructions se situent dans le périmètre de l’enceinte de Philippe Auguste, le long de deux axes parallèles, la rue Saint-Martin et la rue Saint-Denis Nord-Sud Dans le même temps il engage une réforme de de la prévôté de Paris et d’Ile de France, maillon essentiel de la justice royale.
Il nomme à sa tête un homme énergique, ferme et autoritaire , Hugues Aubriot,,ce qui mécontente l’évéché de Paris et ses nombreux chanoines (52 chanoines en 13399, 70 chanoines en 1370 ) qui arguent de leurs privilèges pour se tenir à l’écart, mais aussi par prudence ca l’Eglise connait alors «
le grand Schisme (crise pontificale de 1378 entre le ape Urbin IV Suivie par le Saint-Sépulcre, de Saint-Jacques-aux-Pèlerins, de Saint-Julien-des-Ménétriers, du Saint-Esprit et des Haudriette et l’hôpital du Saint-Esprit Le Grand Schisme marqué par l’installation de la papauté à Avignon en 1309, puis à l’opposition de 1378 à 1417 (concile de Constance) entre le pape Urbain Vi installé à Rome et le pape Clément VII séjournant à Avignon
Le Conseil Delphinal Les d’Orgemont LES TURQUAN PAR DESCIMON généralités Quatre composantes donc formaient la haute notabilité parisienne. Les notables parisiens entretenaient des relations étroite avec la bourgeoisie marchande La gestion des privilèges du Corps de ville, avec les honneurs et les profits qu'il apportait, constituait à l'époque le seul vrai principe d'unité, mais finalement aussi la condition du maintien de ces lignages : même les juristes les plus éminents, comme les de Thou, qui s'allièrent dans la seconde moitié du XVIe siècle avec les Harlay pour former la dynastie la plus célèbre et la plus intellectuelle de la haute robe, entretenaient à leurs débuts des liaisons fort étroites avec la bourgeoisie marchande. 82. R. Descimon, Le Corps de ville et les élections échevinales à Paris aux XVIe et XVIIe siècles, codification coutumière et pratique sociale, dans Histoire, économie et société, 1994, p. 514-516. Cette tentative de « serrata » n'est pas simplement une variante parisienne du cas général qui voit s'affronter juristes et marchands pour le contrôle du pouvoir municipal La bourgeoisie notable des débuts d'un XVIe siècle, pratique un jeu stratégique d'alliances qui s'explique par la volonté de contrôler l'institution municipale.
Jean (Jehan) turquan avait entamé son ascension sociale au premier degré de la justice royale à la prévôté du Châtelet de Paris sous le règne du roi Charles V, (né en 1338 à Vincennes- Mort en 1380 au château de Beauté à Nogent-sur-Marne).D’abord chargé en 1366 de l’office d’examinateur, puis de Commssaire Examinateur, il avait été nommé lieutenant criminel du Prévôt. Il assuma cette fonction jusqu’à sa mort en 1407 De par sa fonction, il était en relations professionnelles avec les autres offices et métiers du Châtelet, avocats, procureurs, notaires La famille Turquam (tableau n° 6) offre de ce jeu un exemple démonstratif. Deux frères, Philippe et Robert, conseillers au Parlement, Robert prévôt des marchands en 1510(donc fils de Pierre), et deux autres frères, leurs cousins germains, Pierre, examinateur au Châtelet, échevin en 1499 et 1508, et Jean, marchand, échevin en 1518 et 1525 (donc fils de ?): les Turquam ne semblent pas touchés par la tentation de ; noblesse et classe privilégié patricienne. Ce qui les intéresse, c'est d'acquérir des points d'appui municipaux en s'alliant à un grand nombre de quarteniers, qui étaient les maîtres des élections échevinales. Le bilan est flatteur : un beau-frère, le procureur au Parlement Etienne Savin, est quartenier du Temple et échevin en 1507; un neveu, le changeur Jean Basanier, est quartenier de Saint-Martin et échevin en 1514 et 1520; une nièce épouse deux vendeurs de bétail, quarteniers de Saint-Honoré, le second échevin; Pierre Paulmier, échevin en 1505, beau-frère de Pierre Turquam, examinateur au Châtelet comme lui, convole en secondes noces avec la belle-sœur du quartenier de Saint- Antoine, le drapier Nicolas Crespy, échevin en 1512; Jean Turquam, marchand, déjà mentionné, est quartenier de Saint-Gervais ; la fille du conseiller Philippe Turquam se marie avec le marchand Claude Foucault, conseiller de ville et échevin en 1525 (note 87 mentionne). C'est par ce type de réseau, dont on serait en peine d'identifier la tête que le corp de ville conservait son unité au travers les distinctions sociales qui séparaient les bourgeois. s. À noter que les Turquam étaient hostiles à la politique fiscale de François Ier (règne de 15152 à 1547 88 ; à noter aussi que leur ascension sociale fut cassée dès la fin des années 1520, llorsquje le roli rfendit les bkiens saisis sur Nicolas d’Orgemont le boiteux.chanolkine de MParis condamné poir luèse-majestgé. L'échec de la politique d'union bourgeoise qu'ils pratiquaient tient aussi bien aux procès qui opposaient les prévôts et les échevins aux quarteniers qu'à l'intervention plus marquée du souverain dans les affaires municipales. Tiendra-t-on la famille Turquam pour exemplaire dans la politique parisienne de son époque ? En tout cas, leur exemple aide à comprendre que la question d'une qualification globale des élites urbaines du Moyen Age revêtait une importance certaine : « notables bourgeois » En note (85). M.C. VIII 8, 17 avril 1504; A. Lapeyre et R. Scheurer, Les notaires et secrétaires..., 1. 1, p. 65, et t. II, pi. XXIV, qui ont curieusement lu, dans le document précité, que Rigauldeau était à la fois « procureur du roi au Parlement et notaire au Châtelet », situation tout aussi impossible au XVe qu'au XVIIe siècle. (86). Par exemple R. Mousnier, Les hiérarchies sociales de 1450 à nos jours, Paris, 1969.( 87). M.C. XIX 13, 24 mars 1499 n. st., contrat de mariage de Guillemette Turquam et d'Etienne Savin; XIX 30, 13 février 1508 n. st., contrat de mariage de Barbe Pellerin et de Geoffroy Delacroix; XIX 37, 14 juillet 1513, contrat de mariage de Claude Turquam et de Claude Foucault; XIX 31, 14 octobre 1508, Nicole Tarde, seconde femme de Pierre Paulmier, attestée comme sœur de la femme de Nicolas Crespy; XIX 48, 23 mars 1520 n. st., partage de la succession de Jean Turquam, examinateur au Châtelet, et de Raouline Gaudette, père et mère de Pierre, de Jean et de la première femme de Pierre Paulmier, Marie ) Ce réseau serait composé des héritiers de Jean 2 Turquan cousin et légataire principal héritiers de feu le prévôt criminel Jean 1er Turquan qui a légué son héritage à son cousin Jean 2 Turquan, également prévôt criminel. a suite concerne les personnes ciTées sur le plAntURQUAN Baratin.png Simon Basannier proc. Châtelet Marguerite °° Henri Pellerin marchand Jean changeur, quart. Saint-Martin, échevin Pierre cons. Parlement 00 Simonne Mengot I examinateur Jean Châtelet 00 Raouline Gaudette O\ Barbe °° ( D Geoffroy Croix vendeur de bétail, quart. Saint-Honoré (2) Jean de Saint-Germain vendeur de bétail, quart. Nicole Tarde (2) Pierre Paulmier (1) Belle-sœur de Nicolas Crespy examinateur Châtelet marchand épicier, échevin (1512), quart. Saint-Antoine Philippe cons. Parlement ( 1) Marie Boucher °° (2) Louise Cabu Claude oo Claude Foucault marchannd, cons. Ville Jeanne Robert cons. Parlement Guillemette Turquan et bourgeoisie (Zazareprise) Collusion accord arrangement entente intelligence corporatisme judiciaire, Livre des métiers du Châtelet de Paris rédigé en 1268 par Etienne Boileau prévôt de Paris affirme la monarchie dans sa lutte contre la féodalité. le lieutenant criminel est un rouage essentiel du procès criminel. Sa mission – instruire le procès – et les pouvoirs qui lui sont dévolus en font le symbole de la procédure de type inquisitoire. (sources du lieutenant criminel au juge d'instruction (11/2018 Editeur : Presses Universitaires de Rennes ISBN : 978-2-7535-7
Le chatbot a écrit :Votre texte présente une riche description historique du contexte et des personnages influents de la période de la Guerre de Cent Ans, en particulier autour de la famille Turquan et de la monarchie française, ainsi que sur le contexte politique et social de l'époque .
Voici un résumé de vos principaux points :
Charles V, né en 1338, devient roi de France en 1364 après une période sous la tutelle de ses oncles. Il a administré d’abord le Dauphiné de Viennois à partir de 1349 et du Conseil delphinal et a mis en place des réformes significatives, notamment en renforçant l’administration
la justice royale avec des figures comme le prévôt de Paris Hugues Aubriot et son examinateur au Châtelet Jean 1er Turquan. Ce dernier nommé Lieutenant Criminel du Prévôt de Paris en 1390, joue un rôle important dans l'administration de la justice sous Charles V puis son fils Charles VI. Grace à cette action, il s’intègre dans la haute notabilité parisienne, illustre les alliances stratégiques entre la bourgeoisie marchande et la noblesse administrative pour contrôler les institutions municipales.
Les réformes de Charles V
la reprise des conseillers Marmoussets et la construction d'importants édifices religieux. Le contexte est marqué par le Grand Schisme, divisant la papauté entre Avignon et Rome.
La famille Turquan, à travers ses alliances et fonctions, montre comment les élites parisiennes naviguaient entre pouvoir municipal et alliances bourgeoises. Leur influence s'étend à travers divers rôles municipaux et judiciaires, malgré les tensions fiscales sous François Ier.
Ce résumé capture les éléments essentiels de votre texte, mettant en lumière les dynamiques politiques et familiales de l'époque
Le chatbot a proposé une liste d'action accompagnées du texte :Merci d'indiquer votre demande ou de sélectionner :
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Vu le 22/3/2025 et mai 2025
Etienne vient de ce que la famille Turquan fournit depuis longtemps des agents à la Couronne de France à Paris dès 1421. Serait-ce à dire que vous n'avez pas identifié des sources profitables pour votre enquête ?
Réformes monétaires et financières entre Vincennes et le Dauphiné
Né en 1338 au manoir royal de Vincennes, alors paroisse Saint-Pierre et Saint-Paul de Montreuil-sous-Bois , et fils de Jean II prisonnier à Londres après la défaite de Poitiers et de Bonne de Luxembourg , Charles V, fut sacré roi de France le 19 mai1364, aux termes d’une tutelle sous influence de ses oncles . Héritier présomptif de son père prisonnier en Angleterree, il administrait par acquisition depuis 1349 le Dauphiné de Viennois (province de Bourgogne et principauté de l’Empire romain germanique)
Adam de Cambray et le conseil delphinal du Dauphin et roi de France Charles V
Créée spécialement pour l’héritier présomptifs du roi , le Conseil Delphinal, était une cour de justice à vocation judiciaire et militaire à compétences générales, y compris diplomatique, financière et monétaire. L’un des principaux conseillers du roi était le champenois Adam de Cambray ((1380-1456) de Montépreux (Marne), seigneur en partie de Gentilly (Châtelet, 1444, Archambault 763 p. 202) et du bourg fortifié de Goncelin (Isère) jusqu’en 1446.
Puis Adam de Cambray,initialement conseiller-clerc à la Chambre des enquêtes du Parlement de Paris, 1412-1414, sa carrière au service du roi est en progression constante
et il fut successivement Président du Parlement de Paris en 1421, puis Président du Conseil Delphinal en 1428, transféré le au Parlement de Paris. chargé avec Jean de Maulde, conseillers au Parlement, d’enquêter sur les comtés de Valentinois et de Diois (Valence et drôme) et leur rapport avec le duc de Savoie et les héritiers de Louis II de Poitiers.
Sur le plan politique, Adam de Cambray, était un agent d’influence du roi, favorable au clan des Armagnacs et à la maison d’Orléans.Après l’assassinat du prince Louis d’Orléans en 1407 par son cousin le duc de Bourgogne, et s’exila en 1418 à Poitiers.Il en sera récompensé et sera élu Président du Parlement de Paris de 1436 à sa mort en 1457. Il fut inhumé avec son épouse morte le 12 mars 1473 aux Chartreux de Paris.
La postérité d’Adam de Cambray
Fidèle conseiller du roi en matière de gestion et,de réforme poltico-financière du Dauphiné, Adam de Cambray était père de six enfants,,à savoir :
Donation d’Adam de Cambray et de son fils Jérôme chancelier de l’Université de Paris à Guillaume Turquan
dont l’héritier principal d’Ambroise de Cambray (1426-1496) chancelier de l'école cathédrale de Paris et directeur de la chancellerie de l'Université de Paris. Ancien, il avait fait ses études au collège de Navarre à Paris et maître ès arts. Il était l’époux de Charlotte Alexandre ( 1400-1474) qi’il avait épousé vers 1415 et dont ils eurent six enfants
Jérome de Cambray,
dont trois filles : Isabelle de Cambray, épouse de Guillaume Colombel, seigneur de Dammartin et Quelques mois plus tard, le 26 novembre 1412, Adam de Cambray et commence une carrière de parlementaire comme conseiller clerc à la chambre des Enquêtes du Parlement. A ce titre il est l'un des membres de la délégation parlementaire chargée de conseiller le gouvernement lors de la réformation des finances en 1414. Conseiller laïque le 12 novembre 1416, il quitte la capitale lors de la rentrée des Bourguignons dans Paris, pour suivre le dauphin Charles, âgé de 15 ans, exilé à Bourges (juin 1418) où ili se proclame régent du royaume avant d’établir localement la Cour des Comptes puis et le Parlement à Poitiers où il restera 18 ans.Lagny-sur-Marne (77), Catherine de Cambray , épouse de Michel de Lailier seigneur de Bertrand-Fosse, Conseiller au parlement en 1432, mourrut en 1460.
la nation française, l’écolâtre Guillaume Turquan et son frère le moine de Saint-Denis Jean Turquan.
De par ses fonctions au sein de l’Université de Paris Ambroise d Cambray
Auparavant et dès 1412, A partir de 1412,
Le règne de Charles V fut marqué par une série de réformes administratives et militaires qui renforcèrent l'autorité royale et consolidèrent le royaume de France face aux menaces extérieures. En particulier, il s'appuya sur des conseillers sagaces et compétents, tels qu'Adam de Cambray, pour mener à bien ces réformes. Adam de Cambray, originaire de Champagne, joua un rôle crucial dans la gestion du Dauphiné et dans les enquêtes parlementaires, notamment celles concernant les comtés de Valentinois et de Diois. Grâce à leurs efforts, la stabilité et la justice furent établies dans ces provinces, malgré les tensions politiques et les interventions potentielles du duc de Savoie.
En parallèle, la lutte entre les Armagnacs et les Bourguignons secouait la France, une lutte qui conduisit notamment à l'exil forcé d'Adam de Cambray de Paris en 1418. Ce dernier, en dépit de ces troubles, continua de servir avec distinction, notamment en tant que président du Parlement de Paris.
Le réseau familial Ambroise de Cambray
son gendres :Henri II de MARLE, président du Parlement de Toulouse en 1465-1495 ; Michel de LAILLIER ; Guillaume Sauvestre et Guillaume Colombel.
cité président du Parlement de Paris de 1436 à 1456 Il a succédé à Jean de Vailly et continué l'exercice de sa charge à Paris quand le parlement y a été établi. Il est mort 15 mars 1546.
Un des plus fidèles à Charles VII, ses services consistèrent en importantes missions et prêts d'argent.
Né à Montépreux, dans le diocèse de Châlon-sur-Marne, le cursus et la carrière universitaire d'Adam de Cambrai (ou de Cambroy) nous sont moins bien connus que sa vie de parlementaire. Des correspondances suivies avec Gérard Machet (confesseur de Charles VII, évêque de Castres, président de l'Université) montrent qu'il avait été étudiant au collège de Navarre à Paris. Maître ès arts, licencié in utroque jure, il n'a pas été docteur régent en droit Par contre conseiller au Parlement en 1412, adhéta à une date ignorée à l’ordre des Hospitaliers de Jérusalem dont il était discrètement "Procureur de la nation française", l’une de huit langues de l’ordre des Hospitaliers de Jérusalem. Il représenta cette organisation internationale lors la conférence d'Auxerre en août 1412 afin d'instaurer la paix dans le royaume de France. La cérémonie solennelle a lieu le 22 août en présence de Charles d'Orléans (le roi son père étant malade) et Jean sans Peur, mais échoua .
Après avoir assassiné le chancelier Henri de Marle (1373-1418) seigneur de Versigny , le 12 juin 1418, les Bourguignons installent à sa place Eustache de Laistre. En réaction, par lettres patentes du 21 septembre 1418, Charles donne pouvoir à Jean de Vailly, président en parlement, et autres conseillers dont Adam de Cambrai, de tenir "une cour souveraine et chancellerie" en la ville de Poitiers pendant l'absence du chancelier.
Charles, fils du roi et régent du royaume, donne procuration le 19 novembre 1419 à Adam de Cambrai pour négocier l'acquisition des seigneuries de Parthenay et Matheselon. Des lettres du régent Charles, dauphin de France, datées du parlement de Poitiers le 23 septembre 1420, commettent Adam de Cambrai pour faire démolir les forteresses non tenables du Poitou et faire réparer les autres pour pouvoir tenir tête aux attaques des Anglais. Il est récompensé pour ses services la même année en devenant troisième président au Parlement,
A la mort de son père en 1422, le régent Charles se proclame roi de France sous le nom de Charles VII.
« Saisi en 1424 du scandale Craon-Rais-Meschin, Charles VII envoya pour enquêter le président du Parlement de Poitiers, Adam de Cambrai. Quand on se rit d'un évêque et d'un pape, on ne respecte guère un président de parlement. Jean de Craon et Gilles de Rais n'entendent pas être enquêtés comme des bourgeois ou des petits seigneurs. Ils partent, avec des hommes d'armes, au devant d'Adam de Cambrai ; il défont l'escorte, frappent et détroussent le président. Adam de Cambrai rentre à Poitiers, fait son rapport au Roi. Le crime était grand. Attaquer, molester, dépouiller un président de parlement, missionnaire du Roi, c'était, à la lettre un cas pendable. Mais l'autorité royale était alors inexistante en face de si puissants seigneurs. » (Gilles de Rais et son temps, Georges Meunier, 1949)
En 1425, le Roi l'envoya à Saint-Jean-d'Angély demander de l'argent, sous forme d'emprunt, destiné à faire regner la justice et à faire cesser le pillage. Mais le corps de ville répondit qu'il ne pouvait satisfaire cette demande et lui donna une épée comme présent.
Il fut pourvu de la charge de président du conseil delphinal (devenu Parlement du Dauphiné en 1453) à Grenoble le 15 septembre 1428. Il est remplacé par Etienne de Guillon le 16 novembre 1429.
Le 17 juillet 1429, Charles VII est sacré à Reims, aux côtés de Jeanne d'Arc.
Pourvu de la charge de premier président du Parlement de Poitiers en 1434, il fait partie des ambassades françaises envoyées au congrès d'Arras en 1435, et aux conférences de Calais en 1439. Il conserva même ses fonctions lorsque le parlement fut rétabli à Paris, et occupa le lieu et place de Philippe de Morvilliers, le plus cruel tyran que l'homme eut vu à Paris..
Quand Étienne Laisné, seigneur du fief de la Queue à Créteil, rentra, en 1435, avec l'armée royale, dans Paris, libéré de l'occupation anglaise, il eut une désagréable surprise. Sa belle-sœur, Catherine La Guérine, avait vendu son domaine au premier Président du Parlement de Paris, Adam de Cambrai. De longues procédures s'en suivent entre l'ancien et le nouveau propriétaire, au cours desquelles l'un et l'autre allèrent à trépas... Etienne Laisné, qui avait obtenu un arrêt en sa faveur, légua ces biens à l'Hôtel Dieu de Paris. Ils sont aujourd'hui l'hôpitale Henri Mondor de Créteil.
Adam de Cambray est nommé Premier Président du Parlement de Paris en 1436 (Etiennem) et en 1438 les parisiens furent victimes d'une famine et d'une peste affreuses. Le roi se hâta de quitter la ville ; les princes, les seigneurs, les gens de guerre la désertèrent en foule ; et c'est Adam de Cambrai, le prévôt de Paris (Ambroise de Lore) et le président de la Chambre des Comptes (Simon Charles) qui, bravant les dangers de la contagion, prodigèrent les secours et en même temps défendirent contre les incursions des Anglais.
Le 18 juin 1444 des Lettres sont adressées par le Dauphin Louis II (plus tard roi de France Louis XI) aux gouverneur, gens du Conseil et des Comptes et trésorier du Dauphiné, par lesquelles le dauphin maintient en possession de l'office de châtelain de Goncelin maître Adam de Cambrai, son conseiller, premier président au parlement de Paris, en remplacement de Jean de Belléesque, de Voiron, qu'il avait pourvu du même office sur un rapport erronné. Il résignera de l'office de châtelain de Goncelin et de Morestel le 5 novembre 1446.
Il décède le 15 mars 1456 ou le 15 mai 1457. Il est enterré dans l'église du couvent des Chartreux : encastrée dans la muraille, au dessus des stalles, une lame de cuivre où était relatée la fondation faite en 1450, au profit des Chartreux, par Adam de Cambrai de concert avec sa femme ; auprès se trouvait un portrait "au vif" du premier (Topographie historique du vieux Paris, volume 4, Adolphe Berty 1818-1867).
Adam de Cambrai eut 16 enfants, dont Jeanne qui épousa Henri de Marle, premier président au Parlement de Toulouse en 1466.
Inhumé - aux Chartreux, de Vauvert à Paris
Chanoine de
Notes concernant l'union
Union(s) et enfant(s)
Avec Charlotte ALEXANDRE †1473 (Parents : Nicolas ALEXANDRE & Ne N) dont
Jeanne de CAMBRAY †1474 Avec Henri de MARLE †1495
Arthus de CAMBRAY †1478/
Ambroise de CAMBRAY
Référence : RAUNIÉ (E.), Épitaphier du vieux Paris recueil général des inscriptions funéraires, des églises, couvents, collèges, hospices, cimetières et charniers depuis le Moyen Age jusqu'à la fin du XVIIIe siècle, III, Chartreux, Saint-Etienne-du-Mont, Paris, 1901, ép. 1022.
Commentaire : /Il est mort le 15 mars et il est enterré avec son épouse à la Chartreuse de Vauvert "Ibi mag. Adam de Cambray dicitur oriundus de pago de de Montespereur, d. Catalaunen.".
Jean 1er Turquan apparait sur le registre du Châtelet de Paris dans les textes est nommé Lieutenant Criminel du Prévôt de Paris à partir de 1390, sous le règne du jeune roi Charles VI âgé de 12 ans. (1368-1422) époux d'Isabeau de Bavière. Il règne sous la tutelle de ses oncles jusqu'en 1388
( DOUBLON DESSOUS ?
Préambule. La généalogie des Turquan dit de Clignancourt a fait l’objet de plusieurs études , les plus marquantes étant celles d’ Alexandre Tuetey (1842-1918) , historien auteur de “Testaments enregistrés au Parlement de Paris sous le règne de Charles VI” (1880) et “Journal d’un Bourgeois de Paris” (1881). D’hozier 325 manuscrit fr 31206
La jonction entre les genealogies Chevalier Budé et Turquan sera réalisé sous le règne du roi Charles VI, fils de Charles V.
S Le plus ancien Turquan ou patronyme proche fut le prieur de l’abbaye Saint-Pierre d’Ayrault (Deux-Sèvres) nommé G(guillaume ou Guillem). de Turcham seigneur du village en 1215 , dans l’aire d’influence de l’abbaye de Frontevraud, nécropole dynastique des Plantagenets.
Réformes et conseillers royaux:les Marmoussets En 1388, le roi Charles V le sage s’affranchit de la tutelle de ses trois oncles les ducs de Bourgogne, d'Anjou, de Berry et Louis II de Bourbon, reprend les conseillers de son père les Marmoussets (composés du futur connétable Olivier Olivier de Clisson époux de Jeanne de Belleville-sur Vie (Vendée), Bureau de la Rivière ) et profite d’une trêve de trois ans avec ls Anglais qui occupent une partie du royaume pour lancer un ensemble d’édifices destinés à compléter les anciennes églises (( Saint-Germain-l’Auxerrois, Saint-Martin-des-Champs, l’église de Saint-Laurent, Saint-Bon, Saint-Merry, Saint-Gervais). Ces nouvelles constructions se situent dans le périmètre de l’enceinte de Philippe Auguste, le long de deux axes parallèles, la rue Saint-Martin et la rue Saint-Denis Nord-Sud Dans le même temps il engage une réforme de de la prévôté de Paris et d’Ile de France, maillon essentiel de la justice royale.
Il nomme à sa tête un homme énergique, ferme et autoritaire , Hugues Aubriot,,ce qui mécontente l’évéché de Paris et ses nombreux chanoines (52 chanoines en 13399, 70 chanoines en 1370 ) qui arguent de leurs privilèges pour se tenir à l’écart, mais aussi par prudence ca l’Eglise connait alors «
le grand Schisme (crise pontificale de 1378 entre le ape Urbin IV Suivie par le Saint-Sépulcre, de Saint-Jacques-aux-Pèlerins, de Saint-Julien-des-Ménétriers, du Saint-Esprit et des Haudriette et l’hôpital du Saint-Esprit Le Grand Schisme marqué par l’installation de la papauté à Avignon en 1309, puis à l’opposition de 1378 à 1417 (concile de Constance) entre le pape Urbain Vi installé à Rome et le pape Clément VII séjournant à Avignon
Le Conseil Delphinal Les d’Orgemont LES TURQUAN PAR DESCIMON généralités Quatre composantes donc formaient la haute notabilité parisienne. Les notables parisiens entretenaient des relations étroite avec la bourgeoisie marchande La gestion des privilèges du Corps de ville, avec les honneurs et les profits qu'il apportait, constituait à l'époque le seul vrai principe d'unité, mais finalement aussi la condition du maintien de ces lignages : même les juristes les plus éminents, comme les de Thou, qui s'allièrent dans la seconde moitié du XVIe siècle avec les Harlay pour former la dynastie la plus célèbre et la plus intellectuelle de la haute robe, entretenaient à leurs débuts des liaisons fort étroites avec la bourgeoisie marchande. 82. R. Descimon, Le Corps de ville et les élections échevinales à Paris aux XVIe et XVIIe siècles, codification coutumière et pratique sociale, dans Histoire, économie et société, 1994, p. 514-516. Cette tentative de « serrata » n'est pas simplement une variante parisienne du cas général qui voit s'affronter juristes et marchands pour le contrôle du pouvoir municipal La bourgeoisie notable des débuts d'un XVIe siècle, pratique un jeu stratégique d'alliances qui s'explique par la volonté de contrôler l'institution municipale.
Jean (Jehan) turquan avait entamé son ascension sociale au premier degré de la justice royale à la prévôté du Châtelet de Paris sous le règne du roi Charles V, (né en 1338 à Vincennes- Mort en 1380 au château de Beauté à Nogent-sur-Marne).D’abord chargé en 1366 de l’office d’examinateur, puis de Commssaire Examinateur, il avait été nommé lieutenant criminel du Prévôt. Il assuma cette fonction jusqu’à sa mort en 1407 De par sa fonction, il était en relations professionnelles avec les autres offices et métiers du Châtelet, avocats, procureurs, notaires La famille Turquam (tableau n° 6) offre de ce jeu un exemple démonstratif. Deux frères, Philippe et Robert, conseillers au Parlement, Robert prévôt des marchands en 1510(donc fils de Pierre), et deux autres frères, leurs cousins germains, Pierre, examinateur au Châtelet, échevin en 1499 et 1508, et Jean, marchand, échevin en 1518 et 1525 (donc fils de ?): les Turquam ne semblent pas touchés par la tentation de ; noblesse et classe privilégié patricienne. Ce qui les intéresse, c'est d'acquérir des points d'appui municipaux en s'alliant à un grand nombre de quarteniers, qui étaient les maîtres des élections échevinales. Le bilan est flatteur : un beau-frère, le procureur au Parlement Etienne Savin, est quartenier du Temple et échevin en 1507; un neveu, le changeur Jean Basanier, est quartenier de Saint-Martin et échevin en 1514 et 1520; une nièce épouse deux vendeurs de bétail, quarteniers de Saint-Honoré, le second échevin; Pierre Paulmier, échevin en 1505, beau-frère de Pierre Turquam, examinateur au Châtelet comme lui, convole en secondes noces avec la belle-sœur du quartenier de Saint- Antoine, le drapier Nicolas Crespy, échevin en 1512; Jean Turquam, marchand, déjà mentionné, est quartenier de Saint-Gervais ; la fille du conseiller Philippe Turquam se marie avec le marchand Claude Foucault, conseiller de ville et échevin en 1525 (note 87 mentionne). C'est par ce type de réseau, dont on serait en peine d'identifier la tête que le corp de ville conservait son unité au travers les distinctions sociales qui séparaient les bourgeois. s. À noter que les Turquam étaient hostiles à la politique fiscale de François Ier (règne de 15152 à 1547 88 ; à noter aussi que leur ascension sociale fut cassée dès la fin des années 1520, llorsquje le roli rfendit les bkiens saisis sur Nicolas d’Orgemont le boiteux.chanolkine de MParis condamné poir luèse-majestgé. L'échec de la politique d'union bourgeoise qu'ils pratiquaient tient aussi bien aux procès qui opposaient les prévôts et les échevins aux quarteniers qu'à l'intervention plus marquée du souverain dans les affaires municipales. Tiendra-t-on la famille Turquam pour exemplaire dans la politique parisienne de son époque ? En tout cas, leur exemple aide à comprendre que la question d'une qualification globale des élites urbaines du Moyen Age revêtait une importance certaine : « notables bourgeois » En note (85). M.C. VIII 8, 17 avril 1504; A. Lapeyre et R. Scheurer, Les notaires et secrétaires..., 1. 1, p. 65, et t. II, pi. XXIV, qui ont curieusement lu, dans le document précité, que Rigauldeau était à la fois « procureur du roi au Parlement et notaire au Châtelet », situation tout aussi impossible au XVe qu'au XVIIe siècle. (86). Par exemple R. Mousnier, Les hiérarchies sociales de 1450 à nos jours, Paris, 1969.( 87). M.C. XIX 13, 24 mars 1499 n. st., contrat de mariage de Guillemette Turquam et d'Etienne Savin; XIX 30, 13 février 1508 n. st., contrat de mariage de Barbe Pellerin et de Geoffroy Delacroix; XIX 37, 14 juillet 1513, contrat de mariage de Claude Turquam et de Claude Foucault; XIX 31, 14 octobre 1508, Nicole Tarde, seconde femme de Pierre Paulmier, attestée comme sœur de la femme de Nicolas Crespy; XIX 48, 23 mars 1520 n. st., partage de la succession de Jean Turquam, examinateur au Châtelet, et de Raouline Gaudette, père et mère de Pierre, de Jean et de la première femme de Pierre Paulmier, Marie ) Ce réseau serait composé des héritiers de Jean 2 Turquan cousin et légataire principal héritiers de feu le prévôt criminel Jean 1er Turquan qui a légué son héritage à son cousin Jean 2 Turquan, également prévôt criminel. a suite concerne les personnes ciTées sur le plAntURQUAN Baratin.png Simon Basannier proc. Châtelet Marguerite °° Henri Pellerin marchand Jean changeur, quart. Saint-Martin, échevin Pierre cons. Parlement 00 Simonne Mengot I examinateur Jean Châtelet 00 Raouline Gaudette O\ Barbe °° ( D Geoffroy Croix vendeur de bétail, quart. Saint-Honoré (2) Jean de Saint-Germain vendeur de bétail, quart. Nicole Tarde (2) Pierre Paulmier (1) Belle-sœur de Nicolas Crespy examinateur Châtelet marchand épicier, échevin (1512), quart. Saint-Antoine Philippe cons. Parlement ( 1) Marie Boucher °° (2) Louise Cabu Claude oo Claude Foucault marchannd, cons. Ville Jeanne Robert cons. Parlement Guillemette Turquan et bourgeoisie (Zazareprise) Collusion accord arrangement entente intelligence corporatisme judiciaire, Livre des métiers du Châtelet de Paris rédigé en 1268 par Etienne Boileau prévôt de Paris affirme la monarchie dans sa lutte contre la féodalité. le lieutenant criminel est un rouage essentiel du procès criminel. Sa mission – instruire le procès – et les pouvoirs qui lui sont dévolus en font le symbole de la procédure de type inquisitoire. (sources du lieutenant criminel au juge d'instruction (11/2018 Editeur : Presses Universitaires de Rennes ISBN : 978-2-7535-7
Le chatbot a écrit :Votre texte présente une riche description historique du contexte et des personnages influents de la période de la Guerre de Cent Ans, en particulier autour de la famille Turquan et de la monarchie française, ainsi que sur le contexte politique et social de l'époque .
Voici un résumé de vos principaux points :
Charles V, né en 1338, devient roi de France en 1364 après une période sous la tutelle de ses oncles. Il a administré d’abord le Dauphiné de Viennois à partir de 1349 et du Conseil delphinal et a mis en place des réformes significatives, notamment en renforçant l’administration
la justice royale avec des figures comme le prévôt de Paris Hugues Aubriot et son examinateur au Châtelet Jean 1er Turquan. Ce dernier nommé Lieutenant Criminel du Prévôt de Paris en 1390, joue un rôle important dans l'administration de la justice sous Charles V puis son fils Charles VI. Grace à cette action, il s’intègre dans la haute notabilité parisienne, illustre les alliances stratégiques entre la bourgeoisie marchande et la noblesse administrative pour contrôler les institutions municipales.
Les réformes de Charles V
la reprise des conseillers Marmoussets et la construction d'importants édifices religieux. Le contexte est marqué par le Grand Schisme, divisant la papauté entre Avignon et Rome.
La famille Turquan, à travers ses alliances et fonctions, montre comment les élites parisiennes naviguaient entre pouvoir municipal et alliances bourgeoises. Leur influence s'étend à travers divers rôles municipaux et judiciaires, malgré les tensions fiscales sous François Ier.
Ce résumé capture les éléments essentiels de votre texte, mettant en lumière les dynamiques politiques et familiales de l'époque
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Le testament de Jean 1er Turquan (Jehan Truquam)
A l’époque,le principe était que le roi et son Parlement devaient connaître les testaments de ceux ayant manifesté de s’en remettre au souverain.
C’est dans ce cadre que le testament et codicille du lieutenant criminel du prévôt de Paris Maître Jean Truquan (Turquan) fut rédigé les 17 juillet et 4 décembre 1406 et inscrit sur le registre parlementaire des testaments sous le n° 74, A folio 167 v°.
Mis en place en 1400, à l’initiative du greffier au Parlement Nicolas Baye [i], ce registre conservé aux Archives Nationales [ii] mentionne qu’un sac scellé contenant de l’argent (avoit finance) avec testament et codicile de Jean Truquan fut transmis le 23 juillet 1409 aux exécuteurs testamentaires de feu l’évêque Pierre d’Orgemont III [iii] décédé le 15 juillet de la même année. On croit savoir que l'argent était destiné à la construction d'une chapelle Saint-Fiacre dans l'église paroissiale du défunt Jean Turquan en sa paroisse Saint-Jacques de la Boucherie dont il était l'un des bienfaiteur.
Les executeurs testamentaires de feu l'évêque Pierre d'Orgemont
1) Conformément au testament du 18 avril 1406 de feu l'évêque Pierre III d'Orgemont, son premier exécuteur testamentaire était Denis de Baumes, avocat et bailli de Mathieu Le Brun (1330-1407) abbé de Saint-Magloire et prieur de Versailles. Ce dernier avait prêté serment d’obéissance à feu l’évêque Pierre d’Orgemont le 3 février 1388 à Notre-Dame de Paris. Les deux autres exécuteur testamentaires étaient le procureur en Parlement Jean Duchesne et le métivier Richard Heust.
Les opérations légales et administratives durèrent jusq'an 1445, et ,durée inhabituelle conséquence de plusieurs facteurs:
1) La transmission du testament de Jean Turquan aux héritiers du feu chancelier de France Pierre II d'Orgemont, l'une des plus riches familles de Paris, établi formellement que ces derniers avaient des droits seigneuriaux directs sur l'héritage de feu le lieutenant criminel du prévôt. Cet héritage comprenait:
-a) la seigneurie de Clignancourt relevant à la fois de l'abbaye bénédictine de Saint-Denis, bien de main-morte et de la gestion temporelle de l'évêque de Paris Pierre III d'Orgemont (1384-1409)
- b) Plusieurs fiefs biens de main-morte situés "sous-le-bois-de-Vincennes" à Fontenay (94) et Montreuil (93), localités contigues,fournissant la garde de la résidence royale du château de Vincennes édifié en 1360. Ces biens étaient aux mains du chanoine de Paris et maître des comptes Nicolas d'Orgemont, dit le Boiteux (ca 1355-1416) frère de feu l'évêque Pierre II d'Orgemont. C'est lui qui fut désigné par sa famille comme exécuteur testamentaire avec son cousin François Chanteprime et le garde de la monnaie de Paris Jean Reymond.
Mais Nicolas d'Orgemont fut comdamné pour crime de lèse-majesté pour avoir comploté avec les Bourguignons, ses biens revinrent en la main du roi et dispersés à partir de 1419.
2) Les troubles politiques qui bouleversèrent le règne de Charles VI (1380-1422)
Roi à 12 ans, Charles VI fut mis en tutelle par ses oncles mais l'assassinat en 1407 de son frère Louis 1er duc d'Orléans par son cousin Philippe comte et duc de Bourgogne, entraina une guerre civile entre Armagnacs et Bourguignons , alors alliés objectifs des troupes anglaises débarquées en France. Atteint d'une maladie psychiatrique le roi manquait de fermetéet le pouvoir royal était plus ou moins détenu par le clan Orléans-Armagnacs. Le clan des Bourguignons partisan d'une réforme s'opposa à partir de 1408, soutenu par la population promulga des ordonnances en 1413 qui furent annulées mais mis à profit en 1415 la victoire anglaise d’Azincourt pour prendre le pouvoir à Paris.
C'est l'âge d'or de la France anglaise qui contrôle désormais le Parlement de Paris, les parlementaires ayant refusé de préter serment au roi d'Angleterre se sont exilés dans des Parlements annexes, notamment à Poitiers.
Le royaume de France a désormais deux administrations, celle de Paris et du nord de la France occupée par les partisans Bourguignons et Anglais et celle du Dauphin et futur roi Charles VII réfugié en province, surnommé par dérision le roi de Bourges. En conséquences , de 1409 au mois de février 1419, les testaments déposés au Parlement de Paris pour contrôle royal, dont aucun n'a été conservé, restèrent en souffrance et ne furent pas exécutés. Vint ensuite le traité de Brétigny du 1er décembre 1421 signé entre le roi Henri V d'Angleterre et le roi de France Charles VI, lesquels moururent peu après.
3) Un facteur technique et financier concernant les biens immobiliers (fiefs ou seigneuries) faisant l'objet de transactions ou d'échanges.
La plupart du temps vendeurs et acquéreurs employaient la subrogation, transmission d'un lien de droit faisant objet d'un contrôle parlementaire) soit par remplacement d'un contrat ou par changement de créancier, cas le plus courant. Dans ce cas, les procès étaient fréquents car le testateur pouvait déposer ses dernières volontés entre les mains d'un parlementaire afin qu'aucune autre juridiction ne puisse réclamer la connaissance du testament. En effet l'autorité ecclésiastique entrait souvent en lutte contre le contrôle du Parlement afin de lui enlever la connaissance des testaments. Cet antagoniste entre pouvoir religieux et judiciaire remontait au début du moyen-âge et explicite les raisons du Parlement de refuser d'admettre aucune intervention des justices religieuses ou civiles telles que celle du Châtelet de Paris.
Par son office de lieutenant criminel de la prévôté du Châtelet de Paris, Jean Turquan fut, par les hommes, le premier maillon d'une dynastie d'officiers du Châtelet, et par les femmes d'officiers municipaux de la ville de Paris (quaterniers et receveurs).
[i] Nicolas Baye (1364-1419) d’origine champenoise, bachelier en décrets, fut chanoine de Soissons de Tournai ( 1411) ,de Notre-Dame de Paris (1413), archidiacre de Troyes et enfin curé de Saint-Jacques de la Boucherie (1408) la paroisse de feu Jean Turquan. Chroniqueur de son époque, Nicolas fut également conseiller clerc et greffier au Parlement de Paris (1417) et bibliophile reconnu. Il fut proscrit en 1418 par le parti bourguignon.
[ii] ( A.N.X1A 9807) (B.N. Collection Morteau n° 1161 testament de 1407 à 1413)
[iii] Pierre III d’Orgemont (ca 1343-1409), fils de Pierre II d’Orgemont chancelier de France (1373 à 1389 ) et Marguerite Voisine. Il était frère aîné d’Amaury d’Orgemont chancelier du duc d’Orléans, de Guillaume d’Orgemont et de Nicolas d’Orgemont dit le « boiteux « archidiacre de Paris , emprisonné pour lèse-majesté et complot.
Pierre III d’Orgemont avait été évêque de Thérouanne (1375-1384) avant d'être nommé à Paris (1384-1409). Conseiller au Parlement, président de la Chambre des Comptes. Bien en cour il avait été chargé de négocier le mariage de Louis 1er, alors duc de Touraine et futur duc d'Orléans, avec Valentine Visconti avant d'être assassiné en 1407. Sur le plan temporel, feu l'évêque était seigneur de Chantilly (60) et de Montjay-la-Tour (77) avec ses fiefs de de Clacy à Noisy-le-Sec (93) de Montauban (77) et de Nonneville à Aulnay-sous-Bois et partie de Bondy (93) ainsi que du manoir de Guingant et plusieurs fiefs à Montreuil-sous-Bois.
§§§
Bibliographie
- Journal de Nicolas de Baye greffier au Parlement de Paris, (1400-1417) pp.278 et 279
- Testaments enregistrés au Parlement de Paris sous le règne de Charles VI, par Alexandre Tuetey. Index chronologique de 218 testaments dont ceux de Jean Truquan lieutenant criminel au Châtelet n°74 du 17 juillet 1406 p.18 et celui de l'évêque Pierre d'Orgemont n° 111 du 10 juillet 1409 p. 20.
- Le quartenier était un officier municipal chargé de la surveillance d'un quartier de Paris, de faire respecter l'autorité municipale et veiller à la sécurité des bourgeois. A l'époque , ils étaient chargé de barrer les rues par des chaînes en cas de troubles ou d'attaques ennemies. Leur nombre variait en fonction de l'extention de la ville.
- Armagnacs et Bourguignons, sous titré "la fabrique de la guerre civile "(1407-1435) par Joél Blanchard, édition Perrin
Date de dernière mise à jour : 07/06/2025